On est ce qu’on mange

C’est littéralement ce qui se passe. Nous devenons ce qu’on mange.

Notre corps utilise les aliments que nous lui donnons pour se « re » constituer et continuer de fonctionner.

Si on veut le meilleur pour nous et notre santé, la première étape est de regarder notre alimentation. De faire les modifications qui s’imposent pour donner à notre corps le meilleur afin qu’il nous le rende au centuple !

“Que ton alimentation soit ta première médecine.”

Hippocrate

Nos amis, les fruits et légumes

On a tous entendu le slogan: « Mangez 5 fruits et légumes par jour ! » qui nous vient de l’organisme mondial de la santé.

Bien intégré dans les mentalités de chacun mais plus difficile en pratique pour certains. 🙄

Déjà comment savoir si la quantité est suffisante en fonction de la taille des fruits et légumes?
En effet, la nature nous offre une multitude de fruits et légumes de formes et de tailles variées ce qui nous laisse un choix important mais complique les mesures.

Une portion de fruit ou légume équivaut entre 80 et 100 grammes. Cela représente par exemple : 1 avocat, 3 abricots, une carotte ou 1 demi poireau.

Ajouter cette quantité à notre alimentation nous apporte de nombreux nutriments indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Parmi ces nutriments nous retrouvons principalement:

• Les fibres alimentaires
• Les vitamines (A, C, B2, B6, K, etc…)
• Les minéraux (potassium, fer, magnésium, calcium, cuivre, etc…)
• Les antioxydants

Ces nutriments seront d’autant mieux conservés si vos fruits et légumes sont consommés le moins transformés possibles, voire crus et de saison.

Prendre conscience de leurs bienfaits et de ce qu’ils peuvent nous apporter c’est bien. Mais maintenant comment les intégrer en douceur à nos habitudes ?

Faire des changements trop brutaux ont en général l’effet inverse et on n’arrive pas à s’y tenir.

L’idée ici est que ces habitudes viennent naturellement. En commençant par exemple à avoir toujours un panier de fruits à disposition. Cela incite l’envie, offre une certaine forme de décoration (très Feng Shui 🤭) et fait garder en tête notre volonté de manger plus sain.

Ensuite une possibilité simple d’incorporation de fruits et légumes dans notre alimentation est de tester ! Testons les tous et il y en aura forcément que nous aimerons. Autant commencer par inclure nos préférés dans notre alimentation ce sera d’autant plus simple.

Enfin, si on fait parti des plus récalcitrants, commencer par des recettes intégrantes une proportion de fruits et légumes peut être une bonne alternative de départ. Comme dans les céréales du matin, ajouter un peu de légumes à notre plat favori par exemple.

Les solutions ne manquent pas, seule la volonté doit être travaillé et facilité par de petits gestes.

Nos ennemis, les produits transformés

Si nous avons des alliés, nous avons aussi des ennemis.

Les plus dangereux sont sans doute les produits transformés. Il s’agit de produits frais et peu transformés auxquels sont ajoutés du sucre, de l’huile, du sel et autres ingrédients utilisés en cuisine.

On parle de produits ultra-transformés quand on ajoute en plus des additifs, conservateurs et tout autres produits artificiels.

Le danger de la surconsommation de tels produits est l’apport beaucoup trop important en gras (lipides saturés ou trans), en sel et sucre. Le corps ne peut gérer une telle abondance d’apports caloriques ce qui l’épuise prématurément et peut créer, à la longue, des dérèglements de fonctionnements comme le diabète de type 2, l’hypertension ou l’abondance de mauvais cholestérols.

En plus de cela, l’apport des produits transformés en nutriments qui sont nécessaire au fonctionnement du corps est souvent faible voir insignifiant. On imagine donc facilement pourquoi une consommation quasi exclusive de ce type d’aliments entraine les dérives que l’on peut malheureusement constater sur la santé.

Pour en limiter simplement notre consommation quelques gestes simples peuvent être pris:

• Consulter les étiquettes de produits et exclure les produits dont la liste d’ingrédients est trop longue.
• Exclure les produits dont le sucre est dans les premières positions
• Ne pas consommer les produits ayant plus de 15% de sucre dans leur composition.
• Pas d’ingrédients artificiels (conservateurs, colorants, aromatisants, acidifiants, etc…)

Bon, nous avons identifié nos ennemis mais comment s’en débarrasser efficacement? Car comme pour les fruits et légumes, il ne s’agit pas de tout faire d’un bloc. C’est impossible et conduira à la frustration.

Dans un premier temps, si nous avons la volonté de réduire les produits transformés de notre alimentation un état des lieux s’impose !

Faisons une liste de nos habitudes alimentaires, identifions ce qui rentre dans cette catégorie.

Ensuite c’est très simple, on choisit ce qui nous manquerait le moins et on le remplace par un produit moins transformé. Par exemple j’ai commencé par enlever les boissons sucrés.

Une fois l’habitude acquise et devenue naturelle on peut envisager de s’attaquer à un autre produit que nous consommons.

Etape par étape comme on dit ! Rien n’est impossible à qui prend le temps comme allié. 😊
Et pourquoi pas s’aider d’une application ? Mon avis sur Yuka peut t’intéresser !

Viandes ou pas viandes?

Ce domaine est source de grand débat. A coup d’études et de contre études. De scientifiques « subventionnés » et de mise en avant d’effets qui appuient le point de vus des intéressés.

Pour ma part, j’ai compris que l’on peut trouver autant d’études d’un sens que de l’autre pour le moment. Cela me rappelle les combats des scientifiques pour avertir des méfaits de la cigarettes qui se heurtaient à des études « prouvant » leur vertus Aujourd’hui nous avons admis que la cigarette est néfaste. ☠️

Serait ce pareil pour la viande? Je n’ai pas la réponse mais j’ai mon opinion.

Celle-ci s’est constitué grâce à deux axes de réflexions.

Premièrement, mon éthique de vie qui me pousse plus vers des solutions sans viande. C’est personnel à chacun et nous n’allons pas détailler ce point ici. (Cet article sur les meilleures protéines végétales te donnera de bonnes pistes.)

Deuxièmement, ne pouvant se fier à 100% aux études car il y a tellement de résultats mis en avant contradictoires. Le plus simple est d’étudier le mode de vie des personnes ayant les résultats recherchés.

S’appuyer sur ce qui a déjà été fait est la meilleure solution pour aller vers l’essentiel et éviter de se perdre dans les études scientifiques pleins de chiffres et graphiques déformables.

Ici nous voulons vivre en meilleure santé et le plus longtemps possible. En se documentant en ce sens, on trouve plusieurs endroits sur Terre ou des centenaires sont présents avec une proportion plus importante.

On appelle ces régions les zones bleues.

Sur Netflix, le documentaire « 100 ans de plénitude : Les secrets des zones bleues » traite du sujet et parle des habitudes de ces personnes. Ce n’est bien sûr pas la seule étude sur le sujet mais c’est la plus facilement accessible.

On y constate, entre autres, l’absence quasi totale de produits de sources animales. Un peu de poisson et d’œufs en très légère quantité y est mentionné.

Bien sûr ce reportage fait partie d’une multitude d’études et documentaires allant dans le même sens, il ne constitue pas la seule source d’information qui devrait nous aider dans notre choix.

Donc pour ce qui est de la viande, le choix est entre les mains de chacun. Mais réduire sa consommation va indéniablement dans le bon sens. 👌

Surtout la viande rouge et la charcuterie qui sont totalement absentes des régimes alimentaires des gens qui vivent longtemps en bonne santé. Ces aliments sont en plus très décriés et responsables de nombreuses pathologies.

Parfois moins c’est plus

Améliorer sa santé par l’alimentation peut prendre énormément de formes. Nous allons ici exposer un dernier axe d’amélioration, bien d’autres feront l’objet d’articles à parts.

Notre civilisation moderne nous offre beaucoup d’abondance. Nous avons accès à n’importe quel aliment à tout moment. Et en quantité quasi illimité. 🤤

Le revers de la médaille est que notre corps n’a pas eu le temps de s’adapter à cette richesse alimentaire. Nos papilles gustatives et notre organismes restent attirés par les aliments riches en sucres et en gras.

Et ça les industries agro-alimentaires l’ont bien compris. C’est pour cela que les produits en sont souvent bourrés.

Cela à pour effet de nous faire ingérer plus de calories que nous n’en avons besoin. Bien plus…

Par exemple aux U.S.A la consommation de calories journalières est aux alentours de 3 750 kcal. Sachant qu’en moyenne le besoin journalier de calories est de 2 400 à 2 600 pour un homme et 1 800 à 2 200 pour une femme. On peut donc facilement comprendre pourquoi près de 40% des américains sont en état d’obésités.

Mais nous? Que pouvons nous faire de cette information et comment l’utiliser au mieux pour notre santé?

C’est très simple. Commencer par savoir dire non !😊

Déjà juste prendre conscience de nos habitudes alimentaires et savoir où on se situe par rapport à nos besoins. Bien sûr en fonction de la pratique d’activité physique, par exemple, le besoin journalier peut évoluer.

Mais une fois nos besoins journaliers identifiés, si on constate qu’on est au dessus. On peut déjà juste commencer à réduire légèrement. Prendre un peu moins à diner par exemple. Réduire la taille de son moment gourmandise pourquoi pas?

L’idée n’est pas de tout mesurer et tout peser. Loin de là! Juste avoir une fourchette de sa consommation et savoir si, pour notre santé, nous devrions diminuer.

Toute amélioration commence par la mesure. 📈